Publié dans Société

Viol à Anjozorobe - Un gendarme placé sous contrôle judiciaire

Publié le dimanche, 19 juillet 2020

Un gendarme basé à la Brigade d’Amboasary, District d’Anjozorobe, fait actuellement l’objet d’une plainte à propos d’une affaire de viol dont la victime est une jeune fille de la Région. Après son arrestation, son audition puis finalement son récent déferrement le 16 juillet dernier, le gendarme en cause est maintenant placé sous contrôle judiciaire, et cela, jusqu’à sa prochaine comparution.

 

Tout a commencé le 17 juin dernier lorsque le gendarme en question a été mandaté pour une mission en vue d’enquêter sur une affaire d’hébergement de bandits par des suspects. C’était au cours de cette mission que les parents de la victime ont signalé aux autorités une effraction chez leur fille. Effectivement, celle-ci aurait été menacée puis violée.

Devant le cas de son élément mis en cause dans cette affaire, la Gendarmerie tenait à rappeler que les enquêteurs disposent des droits de chercher, puis de réunir les charges qu’on incrimine à un suspect, sans parler des preuves formelles de son inculpation, avant finalement de le traduire devant la Justice. A son tour, c’est cette entité qui prend les décisions telles que la mise en détention provisoire, ou une liberté provisoire, une liberté sous surveillance judiciaire, sinon un classement sans suite de l’affaire. Tout cela a été stipulé par les textes du code pénal malagasy.

Le père de la présumée victime à travers les réseaux sociaux se dit indigné par cette décision de la Justice. Des observateurs s’interrogent également sur ce sujet si l’acte a été vraiment consommé. « Dans ce cas, le fautif doit être détenu à titre provisoire et non placé sous contrôle judiciaire.  Alors que des auteurs des faits plus minimes que le viol subissent des fois ce placement en mandat de dépôt. D’autant plus que l’incriminé est censé de protéger le citoyen et non de l’abuser », renchérit un autre.

Enfin, ce genre de situation semblable à celle qui est survenue à Anjozorobe pousse également la Gendarmerie à sensibiliser l’opinion sur le fait qu’en cas d’infraction perpétrée par un gendarme, elle est tenue à la signaler sans hésitation le haut commandement de la Gendarmerie.

Franck Roland

Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff